siège de l'Assips

Adresse actuelle

L'adresse actuelle de son siège est :

AssIPS

InterCAMSP

rue de Chanzy

13 300 Salon de Provence

Messagerie ( E-mail) : assipediatrei@orange.fr

Téléphone (phone) : 06 44 85 19 43

Evolution du siège de L'AssIPS : pourquoi, comment.

Son siège initial était au Centre International de l'Enfance (CIE), dans le chateau de Longchamp, à Paris (France).

1 - Le CIE a été créé, avec le soutien de l’UNICEF, par un décret de la République Française en 1949  animé par le Professeur Robert Debré.

 Il avait une vocation mondiale de promotion et d’amélioration du bien-être de l’enfant dans le monde, établissant une synergie entre formation, recherche-action, et diffusion de connaissances. Son champ prioritaire était les pays en voie de développement, dans une réflexion et une action basées sur le long terme, et une stratégie de partenariat et de réseau, avec pour objectif le renforcement des capacités des acteurs locaux. Son rayonnement était reconnu au plan international.

 Il comprenait trois départements :

  • Enseignement à destination des responsables de l’Enfance et des formateurs, portant sur l’ensemble des problèmes de l’enfance et de l’adolescence abordés sous l’aspect préventif et social ; une vingtaine de cours, de séminaires et de colloques annuels se déroulaient soit à Paris, soit dans les différentes régions du globe
  • Etudes et recherches appliquées, portant entre autres sur la croissance, les accidents, les migrants, la prévention des maladies transmissibles, la lutte contre les maladies diarrhéiques, l’application des vaccinations (il était station pilote sur les vaccinations).
  • L’information, qui comprenait
    • Un service de documentation, une bibliothèque qui a pu contenir plus de 10 000 volumes, 850 périodiques, et 1 million de références bibliographiques.  Une base de données (BIRD). La secrétaire du CIPS était l’une des documentalistes, ce qui a été un support important pour les travaux du CIPS.
    • Des publications : des périodiques dont deux francophones (« Le courrier », et « l’enfant en milieu tropical ») ; mais aussi des bulletins spécialisés sur la nutrition, les accidents des enfants, les vaccinations, la planification familiale, … ; et des fiches techniques en plusieurs langues, des monographies, …

 Le CIPS y avait, de façon stable, son siège, son secrétariat et ses archives, et bénéficiait de cet environnement documentaire et des possibilités de réseau avec d’autres associations, lui permettant un travail important de recherche ; il y réalisait ses réunions de bureau et ses sessions de décembre. La mutualisation des personnes-ressources, des documents, et des locaux,  réduisait les frais de fonctionnement ;  la situation géographique facilitait l’accès des membres venant de l’étranger.

 

2 – le CIDEF. Dès 1995- soit après près de 50 ans pour le CIE, et près de 30 ans pour le CIPS - l’Etat se désengageait financièrement du CIE, qui depuis 1992 devait se réorganiser ; en janvier 1997, les autorités de tutelle l’ont fusionné avec l’Institut National de l’Enfance et de la Famille (IDEF), créé en 1984,  pour former le Centre International de l’Enfance et de la famille (CIDEF). Le CIDEF restait cependant Centre collaborateur de l’OMS et Centre de référence des vaccinations de l’enfant ; mais, devenant trop recentré sur l’Hexagone, il y a perdu son action et son aura internationales.

La réduction, en conséquence, des subventions de l’UNICEF ont amené une nécessaire  diversification des soutiens financiers du CIDEF, avec une hétérogénéité de regards et de politiques des dirigeants, amenant rapidement une crise dont le CIDEF et ses personnels ont souffert.

Le CIDEF a été dissout le 12 Octobre 1998, anéantissant, après moins de deux ans d’existence, une œuvre de près de 50 années de construction d’une réflexion moderne sur l’enfance, de savoir-faire et de formations en pays en développement.

L’activité de recherche a pris fin, l’épidémiologie des maladies infectieuses a été dévolue à l’Institut de veille sanitaire (InVS), et le fond documentaire a été transféré à la bibliothèque universitaire d’Angers.

aLe passage du CIE en CIDEF a eu peu d’impact pour le CIPS, qui avait engagé depuis 1992 son autonomisation (bureautique, logo, …), si ce n’est toutefois une dégradation de l’harmonie de collaboration avec le Centre hébergeant.

La dissolution du CIDEF l’a par contre obligé à devoir trouver un nouveau siège et un autre secrétariat, avec les répercussions financières attenantes.

 

3 – C'est donc un fonctionnement plus difficile depuis 1999 pour le CIPS / AssIPS 

Après donc une trentaine d’années d’implantation à Paris, le siège social du CIPS a été transféré à Rennes, puis quelques années plus tard à Salon de Provence, en fonction des présidences de l’association.

L’impact de la disparition du CIE/CIDEF a été très important sur le fonctionnement du CIPS.

 L’association a alors longtemps bénéficié par la suite des compétences d’une secrétaire du CHU de Rennes, bien au courant de l’histoire et de la philosophie du CIPS ; mais, à son départ à la retraite, le relais n’a pu être assuré d’une façon satisfaisante.

La rareté, ainsi que le coût de location, des salles à Paris sont devenus une vraie difficulté pour l’organisation des sessions de décembre, alors même que Paris reste le lieu le plus accessible pour tous les membres, français ou non.

Et le site Internet, souhaité par les membres pour partager et faire connaitre les travaux du CIPSn’a pu être consolidé, faute d’un webmaster constant. Il est en refonte actuellement soutenu par des bénévoles

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 11/05/2017